Si vous avez aimé les deux premiers volumes, le troisième passera tout seul, avec peut-être un petit supplément d’émotion à le lecture de certains événements.
Avec ce vingt-septième volume d’une série parmi les plus tenaces des littératures de l’imaginaire, les héros mis en scène accuseront-ils un coup de fatigue, un peu comme une partie de l’humanité en cette pandémique année 2020 ?
En 15 nouvelles, cet ouvrage nous convie à un voyage dans le temps dans cette décennie inoubliable, en prenant bien soin de retranscrire son ambiance si particulière. On y trouve des textes de fantastique, d’Urban Fantasy et même de science-fiction. L’anthologie a pour thème la vision de cette période historique sous un angle imaginaire. Les nouvelles sont présentées selon un déroulement chronologique partant du plus près de la période après guerre jusqu’à 1929. Le cadre des années folles n’est pas juste un décor dans cette anthologie, les différents auteurs et autrices ont su retenir ce qui faisait la particularité de cette époque pour la retranscrire avec de l’imaginaire.
ce fut dans tous les cas une lecture enrichissante et qui laissera une trace durable dans mon esprit... en espérant que ces histoires ne resteront pas sans suite.
En attendant, je ne saurais que trop vous conseiller de jeter un œil attentif à cette petite merveille : vous n'en ressortirez peut-être pas indemne, mais vous ne le regretterez pas
Un plaisir lu en trois soirées, avec une double fin qui est un régal – même si, comme souvent dans le fantastique – aucune vraie réponse n'est apportée.
Un quasiment « cinq étoiles » vraiment mérité, car chaque page tournée donne envie d'arriver à la dernière ligne et de comprendre l'incompréhensible.
Somptueuse évocation d'années qui cherchèrent à réinventer une Europe exsangue et bouleversée par ce qui devait être la Der des Ders
un de mes romans coup de cœur 2020. J’attends de lire la suite avec impatience !
Un roman assez court, sans temps morts, palpitant de bout en bout.
La fin est ouverte. Il me faut la suite !
C'est une bonne idée, cette ronde, cette suite de chapitres. Au départ : le début d'un roman inachevé de Louis Thirion et chaque auteur doit continuer le récit et cela jusqu'à la chute finale !
J'ai beaucoup aimé.
L’angoisse, la peur, le fantastique, l’uchronie, la sociologie, la violence urbaine, autant de thèmes abordés à travers près de quarante ans d’écriture, et l’on se rend compte que dès ses débuts, avec Enfer au ralenti et A chacun sa nuit, Patrick Eris maîtrisait son écriture et ses sujets.
Les personnages m'ont assez accroché pour certains qui sont pour le coup, vraiment originaux et avec des caractères borderlines pour l'un, bien trempé pour l'autre. Le personnage principal, "Kee Carson le naufragé" est plus discret mais intéressant.
Là où la narration pourrait se casser les dents (sans jeu de mots), une écriture fluide aux chapitres courts permet un confort de lecture.
Philippe Lemaire insuffle une force toute particulière aux passages du Diable parlant au fantôme de la fille de Radu. L’intrigue principale se complexifie du mystère caché des intentions réelles du démon des enfers.
Difficile de vraiment décrire le plaisir, sans faiblesse, du rythme qu’arrive à entretenir l’auteur autour de ces 207 pages. Le lecteur se voit propulsé dans différentes époques sans perdre la dimension fantastique du récit.
Ce livre est une belle réussite qui tend à nous plonger vers un troisième opus afin d’y voir un peu plus clair. J’y vais de ce pas…
Un recueil de qualité, à la jonction des mauvais genres qui montre bien comment se construit une écriture et un auteur à propos de sa "production" de nouvelles. Et ces nouvelles, publiées entre 1983 et 2015 originellement, méritaient largement cette édition, groupée comme une rafale qui atteint, en bloc, sa cible.
Il y a eu un temps durant lequel on était optimiste et on croyait en un avenir meilleur.
Un ouvrage incontournable pour les amateurs du genre.
Pour ceux qui ne connaissent pas, jetez-y un oeil, vous serez étonnés puis conquis.
Il y a aussi une "rencontre avec Brice Tarvel" car c'est toujours bien de s'intéresser aux auteurs...
Parfois trop cruel, parfois pas assez, mais bon sang (!) qu’est-ce qu’on peut lui en vouloir parfois à ce Philippe Lemaire ! Il prend un malin plaisir à jouer autant avec ses personnages (attachants ou répugnants) qu’à manipuler ses lecteurs !
J’ai presque envie de dire qu’il est aussi sadique avec les uns qu’avec les autres avec sa manie de faire disparaître ou laisser vivre certains acteurs issus de son imagination diabolique.
Un roman que j'ai dévoré avec le plus grand des plaisirs que je recommande fortement. J'ai eu beaucoup de mal à le laisser pour faire autre chose, je n'avais qu'une envie connaître le fin mot de cette enquête...
Les personnages principaux sont bien construits et charismatiques. Cette histoire est narrée avec simplicité et présente de jolies descriptions.
Pour ma part, je me suis immergée d’entrée dans le récit, avec la très agréable impression de vivre des moments tout à fait plausibles et réels.
Ce roman de Science-fiction est un très bon divertissement, un dépaysement plaisant.
Un thriller élégamment construit. Philippe Ward alias Laguerre démontre son savoir-faire d'artisan-écrivain.
Les dix nouvelles au sommaire du recueil présentent un panorama varié et inventif du merveilleux scientifique pré-Révolution russe.
De quoi satisfaire les amateurs de curiosités.
La porte de l’éternité est la version définitive d’un texte emblématique de son auteur. Une réflexion sur le pouvoir de la narration, la destinée humaine et les voyages dans le temps en même temps qu’une lettre d’amour à tout un pan de la littérature.
Chaudement recommandé.
Ecrits au début des années 80 pour les éditions Fleuve Noir et la collection Anticipation, ces deux romans ne furent pas publiés car Daniel Piret fit partie de la charrette qui propulsa bon nombre d’auteurs vers la sortie.
Heureusement les manuscrits étaient bien rangés et ils n’ont pas pris une ride.
Manhattan Marilyn est un roman intelligemment construit autour d’une hypothèse très audacieuse, du suspens de bout en bout soutenu par une belle écriture.
Les zombies de Jean-Marc Lofficier s’avèrent on ne peut plus fréquentables. Alors si vous goûtez une littérature populaire épicée aux sortilèges vaudous, aux meurtres rituels, à la (sur)vie après la mort et au déchaînement tous azimuts d’éléments naturels transformés en autant d’armes de destruction massive, ne vous privez pas d’un roman pulp aussi trépidant que bien documenté s(o)igné par un expert en la matière.
Ce roman vaut le détour car le chemin est palpitant même si l'arrivée est en demi teinte.
Est-ce qu'une suite était prévue ?
Une diversité bienvenue dans cette anthologie fort recommandable
L’écriture y est incisive et directe, parfaitement en accord avec les événements , quant aux données historiques elles sont fort bien relatées et nous instruisent sur ces périodes sombres. Les livres de François Darnaudet sont toujours bien documentés.
On est plongé dans cette aventure du début à la fin, sans longueur ni lassitude. On accompagne cette attachante et courageuse Gwladys avec ses compagnons d’aventure, parfois craignant pour elle, parfois nous arrachant un petit sourire. On voyage et, après avoir terminé la lecture de la dernière page, de la dernière ligne et, après avoir refermé le livre, on se dit : « … ».
Car oui, la fin est assez imprévue. Cela reste dans la tête et fait réfléchir…
je me doutais bien que ce roman serait intéressant, mais là, j’ai découvert une œuvre magnifique, avec certains passages que je qualifierai de sublimes.
On referme le recueil en ayant satisfait d'avoir lu de franchement bons textes
Il est à espérer que d'autres numéros suivront.
Si c'est le cas, il y a fort à parier que les Dimensions Uchronie s'imposeront comme un incontournable panorama de l'uchronie.
Vous tenez entre vos mains un pastiche uchronique qui vous promet bien des fous-rires, il ne vous reste plus qu'à tourner la page...
Mais quelle richesse de thèmes y est contenue ! je parie que même les plus blasés y trouveront de la nouveauté.
JC Gapdy a une imagination formidable ! Mais une imagination à savoir suivre…
Rien de négatif pour mon avis, juste qu’il faut savoir s’y accrocher…
Catherine revisite à sa sauce le sous-genre du récit de zombies post-apo. « À sa sauce ». Le seul point frustrant dans ce récit, c’est sa trop courte durée.
Il faut que le lecteur découvre ce récit bien construit, précis et où l’action ne faiblit jamais. Les amateurs de SF devraient y trouver largement leur compte.
Le récit de J.C. Gapdy est une passionnante odyssée dont le sujet, assez complexe, affirme grâce aux aventures multipliées de ses héros, que le chemin du divertissement prend des allures de montagnes russes où chaque passage ascensionnel vous font passer d'une gueule des vers à une autre sans que vous ne sachiez finalement si vous vous trouvez encore dans le même wagon.
Jusqu'aux dernières lignes, l'ambiance de mystère est maintenue, un auteur et un roman qui méritent grandement l'attention des amateurs.
Satire grinçante de la société française, ce livre ne brille pas par la vraisemblance, mais une fois pris dans l'histoire on se laisse entraîner.
JC Gapdy sait écrire. Mais, par-dessus tout, c'est un véritable architecte. Car L'Enfer des Vers, malgré son extrême complexité scénaristique, est limpide.
La lecture du roman de science-fiction de JC Gapdy me rend fou, sans savoir si mes autres moi corroborent mes dires.
C'était une belle découverte et j'ai beaucoup apprécié.
On retrouve toujours avec beaucoup de tendresse la série des Compagnons de l’ombre, tant elle nous promet de croisements inattendus et de découvertes roboratives.
C’est palpitant mais exigeant puisque les personnages apparaissent en plusieurs versions et à différentes époques. Le personnage principal n’est pas forcément celui que l’on croit.
En 2020 on peut donc lire de la hard SF française et compréhensible.
Noir sur blanc n’est pas un ouvrage de fiction mais un recueil d’articles, préfaces et chroniques parus sur divers médias, fanzines et sites internet.
Chaque texte y est la défense et illustration d’un auteur, d’un livre spécifique, voire de séries.
On suit donc pas à pas une aventure éditoriale pas comme les autres, à la fois celle d’écrivains comme on en rencontre peu et celle des passionnés, voire militants acharnés, qui sortent leurs textes. Et on découvre l’une des plus belles aventures de la littérature actuelle.
Ces multiples lectures possibles donnent à ce livre des tonalités particulières et bien évidemment, il appartient au lecteur d’enquêter à son tour tel un preux chevalier car c’est entre les lignes et avec un humour empreint de moult trouvailles que se joue la dualité entre fiction et réalité !
Lasser, détective des dieux : Privé sur le Nil, est une parodie de polar noir qui se déroule dans un univers d’uchronie fantastique où les Dieux vivent auprès des hommes. Un texte léger, divertissant et ludique dans sa présentation plutôt précise des Dieux, même s’il souffre à mon sens de quelques problèmes de rythme et de facilités scénaristiques qu’on pardonne un peu trop facilement dans le domaine de la parodie. Un premier tome plutôt convaincant qui encourage à lire la suite.
Dans tous les domaines dont l’activité se base sur le fait de raconter des histoires, les suites font partie des paris les plus risqués.
Pari tenu. Je crois bien que je vais l’aimer jusqu’au bout, cette saga.
Le roman de Christophe Siebert, lui, ne délivre aucun message. Il n'adresse aucune mise en garde ou critique sur notre mode de vie. Pour autant il offre matière à réflexion en se penchant sur nos réactions face à l’effondrement des sociétés, des cultures, de la civilisation.